«L’heure est grave, mais pas désespérée. La situation est contôlée. L’heure n’est pas à la manipulation politicienne. Nous avons le contrôle de la situation. La polémique n’a pas lieu d’être. Personne n’a vu venir cela». Cette sonnette d’alarme tirée par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi samedi dernier lors de la conférence de presse sur les réponses à la crise humanitaire de Goma, prouve à quel point le Président de la République suit de près la situation des sinistrés de l’éruption volcanique du Nyiragongo.
Face à la presse, le Garant de la nation a annoncé la mobilisation d’un budget pour pouvoir répondre aux besoins primaires des Gomatraciens, tout en lançant aussi un vibrant appel aux compatriotes de bonne volonté susceptible de poser les actes humanitaires conformément aux demandes des victimes de cette catastrophe naturelle, afin d’apporter leur soutien au gouvernement face à cette situation imprévue. Le Chef de l’Etat a également salué la communication du Gouvernement en rapport avec l’état d’urgence et la crise provoquée par l’éruption volcanique de Nyiragongo.
Pour Tshisekedi, à ce stade, c’est difficile d’avoir le nombre de sinistrés. « Nous sommes en voie d’identifier les victimes, mais les premières assistances sont déjà sur place. La situation est certes grave, mais sous contrôle et ne nous échappera pas », a précisé Félix Tshisekedi. Sur ce, le Chef de l’Etat affirme avec force que la situation est sous contrôle, contrairement aux déclarations de certains politiques visant à faire croire à l’opinion publique que le gouvernement n’est pas au contrôle de la situation sous diverses formes. « Je voudrais avant de passer à l’explication de ces mesures, attirer l’attention des uns et des autres que sur le fait que l’heure n’est pas à la manipulation comme on le voit dans les réseaux sociaux ou règlements des comptes, en utilisant des mensonges, de la manipulation politicienne dans le but de faire passer le gouvernement comme n’ayant pas le contrôle de la situation. Ce que nous avons eu comme réunion d’aujourd’hui et hier même au conseil des ministres a démontré que nous avons le contrôle de la situation », fait-il savoir.
Faisant d’une pierre deux coups, le Chef de l’état a demandé aux déplacés de ne pas précipiter leur rentrée jusqu’à ce que les scientifiques vont annoncer la maîtrise optimale de la situation soit à 100% de garantie afin de donner l’autorisation aux sinistrés de pouvoir rentrer en toute sécurité. A l’en croire, la population devrait absolument évacuer la ville. Dans la même optique, il préfère avoir du mal à prendre les populations en charge que les voir décimer par la lave. «Les scientifique qui vont nous donner le gage cela devra être 100% de garantie, donc même s’il reste 1% d’incertitude je ne souhaiterais pas que les populations reviennent sur Goma, on ne sait pas ce qui peut se passer, il y a à côté de là un lac qui contient beaucoup de gaz, des masses et des masses de gaz», a renchéri le Président de la RDC. Il tient avec la première dame à aller à Goma afin de se rendre compte de la prise en charge de ses compatriotes, leur apporter réconfort, soutien et leur dire que le Congo tout entier est avec eux.
Avant d’animer cette conférence, Félix Tshisekedi, devant un multitude d’ambassadeurs et d’organes de presse a réaffirmé solennellement la candidature de la République démocratique du Congo comme membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
La Pros.